Vous vous demandez quels quartiers éviter à Nice ? Ville de carte postale par excellence, Nice attire par son climat, ses plages et son ambiance méditerranéenne. Mais derrière les palmiers et la Promenade des Anglais, certains quartiers peuvent se révéler moins paisibles que d’autres. Que vous soyez touriste curieux, futur résident ou investisseur avisé, mieux vaut savoir où ne pas poser ses valises à la légère. Voici un tour d’horizon des zones les plus sensibles de la capitale azuréenne… sans filtre.
Tableau récap’
| Quartier | Pourquoi l’éviter ? |
| L’Ariane | Insécurité persistante et quartier enclavé |
| Las Planas | Ambiance tendue et sentiment d’isolement urbain |
| Les Moulins | Haut lieu du trafic et image très négative |
| Roquebillière | Insécurité latente et manque d’attractivité |
| Bon Voyage | Délinquance régulière et peu d’infrastructures |
| Les Liserons | Quartier très enclavé avec forte présence de trafic organisé |
| La Madeleine (basse) | Nuisances urbaines et perte de charme dans la zone basse |
L’Ariane : un quartier qui ne fait pas l’unanimité

Situé à l’extrême est de Nice, L’Ariane est souvent cité en tête des quartiers dits « sensibles ». Construit dans les années 60 pour accueillir les classes populaires, ce quartier a connu au fil des décennies une forte densification, une dégradation de son cadre de vie, et surtout, une forme d’isolement social et géographique. Bien qu’il soit animé, et que des familles y vivent depuis plusieurs générations, L’Ariane souffre aujourd’hui d’une mauvaise réputation liée à l’insécurité et au trafic.
Et même si la ville tente de réhabiliter les lieux (avec quelques rénovations d’immeubles et initiatives sociales), les tensions restent palpables. Y passer en journée ne pose généralement pas de problème. Comparable avec certains quartiers sensibles de Marseille.
Pourquoi éviter L’Ariane ?
- Insécurité persistante : trafics, violences urbaines, tensions avec les forces de l’ordre – les faits divers y sont malheureusement réguliers.
- Quartier enclavé : peu de commerces attractifs, difficile d’accès sans véhicule, et très peu touristique – pas idéal pour une promenade ou une première visite de Nice.
Las Planas : les hauteurs où l’ambiance est… électrique

Accroché aux collines du nord de Nice, Las Planas offre une vue imprenable sur la ville… mais aussi une réputation bien ancrée dans les esprits niçois. Ce quartier, composé de grands ensembles construits dans les années 60-70, a vu peu d’évolution depuis. Le bâti est vieillissant, les services publics peinent à suivre, et une certaine forme de marginalisation sociale s’y est installée.
Si certains habitants revendiquent un esprit de solidarité, les tensions y sont fréquentes, en particulier autour des zones commerciales et des arrêts de tramway. On y parle régulièrement de dégradations, de rodéos urbains ou d’altercations nocturnes. Bref, un quartier qui ne respire pas vraiment la sérénité, surtout si vous cherchez une ambiance dolce vita.
Pourquoi éviter Las Planas ?
- Ambiance tendue : regroupements bruyants, rodéos en scooter, et présence policière fréquente – pas idéal pour flâner tranquillement après le dîner.
- Isolement partiel : malgré la présence du tram, le quartier reste à l’écart des lieux touristiques et du centre-ville, avec une impression d’enclavement social.
Les Moulins : le quartier chaud de l’ouest niçois
Situé à l’ouest de Nice, non loin de l’aéroport et de l’avenue de la Californie, le quartier des Moulins est régulièrement sous les projecteurs… mais rarement pour ses couchers de soleil. Issu des grands programmes de logements sociaux des années 70, il souffre aujourd’hui d’un fort taux de chômage, d’un trafic de stupéfiants bien implanté et d’un sentiment d’abandon de la part des autorités.
Les Moulins, c’est un peu la zone rouge dans les briefings des forces de l’ordre. Les interventions de la police sont fréquentes, parfois musclées, et les habitants oscillent entre résignation et espoir de renouveau. La ville a lancé plusieurs projets de réhabilitation urbaine, mais les résultats restent limités pour l’instant. Les photographes de Nice ne s’y aventurent pas…
Pourquoi éviter Les Moulins ?
- Présence de trafics et d’actes de violence : les Moulins sont régulièrement cités dans les faits divers pour des affaires de drogue, de rixes ou de violences urbaines.
- Image dégradée : malgré les efforts de la mairie, le quartier reste très stigmatisé, ce qui freine l’attractivité et fait fuir la plupart des acheteurs immobiliers.
Roquebillière : ni tout blanc, ni tout noir
À ne pas confondre avec le village du même nom dans l’arrière-pays, Roquebillière à Nice se situe dans les hauteurs du nord-est de la ville, entre l’Ariane et Bon Voyage. Ce quartier moins connu du grand public présente un visage contrasté : résidentiel par endroits, dégradé à d’autres, il est souvent vu comme une zone tampon entre les quartiers sensibles et les zones plus calmes.
Les habitants parlent d’un quotidien tranquille le jour, mais qui peut vite changer d’ambiance à la nuit tombée. Certains secteurs souffrent d’un manque d’éclairage, d’entretien urbain, et de tensions ponctuelles.
Pourquoi éviter Roquebillière ?
- Insécurité latente : vols à la roulotte, dégradations, regroupements bruyants – l’ambiance peut vite basculer selon les heures.
- Peu de dynamisme : manque de commerces, d’activités, d’animation, ce qui donne au quartier une impression d’isolement urbain et social.
Bon Voyage : un nom plein d’ironie

Ah, Bon Voyage… Un nom qui sent la croisière et les valises prêtes à partir, mais la réalité du quartier est nettement moins ensoleillée. Situé à l’est de Nice, collé à l’Ariane, ce secteur souffre d’une réputation similaire, bien que légèrement moins médiatisée. C’est un quartier populaire, dense et enclavé, avec une majorité de logements sociaux.
Les problématiques y sont connues : délinquance juvénile, dégradations, nuisances sonores, et une certaine tension dans l’espace public. Quelques associations de quartier essaient d’y apporter un peu de souffle, mais les difficultés socio-économiques dominent toujours le quotidien.
Pourquoi éviter Bon Voyage ?
- Ambiance tendue : incivilités, regroupements, insécurité ressentie dès la tombée de la nuit – surtout pour les personnes extérieures au quartier.
- Peu attractif pour les visiteurs ou investisseurs : peu d’infrastructures, transports mal connectés, et image négative durable auprès des Niçois.
Les Liserons : petit mais costaud… en problèmes
Coincé entre l’Ariane et l’autoroute A8, le quartier des Liserons est minuscule à l’échelle de Nice, mais il concentre une densité de problèmes digne d’un quartier bien plus grand. Composé essentiellement de barres d’immeubles, il a longtemps été pointé du doigt pour son trafic de stupéfiants, au point de devenir un symbole de la lutte anti-drogue dans la région.
Ici, pas de boutiques mignonnes ni de cafés branchés. Le quartier est isolé, mal desservi, et la population vit dans une situation de précarité persistante. Quelques opérations de police spectaculaires ont fait les gros titres, mais sur le terrain, le climat reste très instable.
Pourquoi éviter Les Liserons ?
- Zone à forte tension : le quartier est connu pour son trafic structuré, avec parfois des blocages d’accès ou des violences envers les forces de l’ordre.
- Très mauvaise accessibilité : quasiment aucun transport en commun, quartier enclavé, ce qui en fait un no-go évident pour les visiteurs.
Découvrez aussi les quartiers de Royan à éviter.
La Madeleine (partie basse) : entre ambiance village et tensions urbaines
Quartier emblématique de Nice situé à l’ouest du centre-ville, La Madeleine est un quartier contrasté. La partie haute est plutôt résidentielle et paisible, avec ses petits commerces et son ambiance familiale. Mais dès qu’on descend vers le bas du quartier, proche de l’avenue de la Californie, le décor change radicalement.
On y trouve un trafic routier dense, des immeubles dégradés, des incivilités fréquentes, et une cohabitation parfois difficile entre populations anciennes et nouvelles. Certains axes sont clairement à éviter le soir, surtout à pied.
Pourquoi éviter la partie basse de La Madeleine ?
- Cohabitation compliquée et nuisances urbaines : disputes de voisinage, nuisances sonores nocturnes, présence visible de petits trafics.
- Perte de charme : la partie basse a perdu l’attrait authentique du quartier, avec une urbanisation dense et peu de rénovation.

